Bruxelles


"Bruxelles attends-moi j'arrive...
"Bientôt je prends la dérive..."








Ascenseur pour l'échafaud, quand la nuit du Nord tombe sur les petites rues de briques et de broc, entre les cavernes profondes des brocanteurs.

Place du marché lavée à grande eau et abandonnée.
On passe une frontière au détour d'une ruelle.

Pas de passage protégé pour traverser la circulation folle sur le boulevard du Maghreb.

Chambre d'hôtel aigrelette. Relents indéterminés dans les oreillers. Bruit familier du téléviseur.
A travers la fenêtre qui s'étoile, rumeur étouffée et incessante des trains.












La nuit bleue précède un jour totalement vide, anéanti.

Puis...

















Dimanche.
Tout recommence. Un marché sous la gare. Lumière vivide, presque gaie.
Tramways qui s'enfoncent sous les rues et ressurgissent plus loin, pour transpercer les quartiers infinis.
Un musée pour un modernisme désuet.
Attendre un tram improbable dans une lumière printannière.
Plus tard, descendre la rue du Midi face au soleil aveuglant, un cornet de frites à la main.
Tempus fugit.

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