Lyon

Dimanche. Petit déjeûner vers 17 h. Le soir tombe au-dessus des hauts immeubles. Une pluie froide et hostile mouille la rue, les voitures. En face, l'énigmatique enseigne "Canna-Mellis" demeure éteinte, au-dessus d'un rideau de fer abaissé.

Et tout autour de nous (calfeutrés au centre de la ville), je sens un flux incessant de véhicules qui transperce la cité, par les quais, les ponts, les rocades. Je devine les faisceaux parallèles des phares qui transpercent les rideaux pluie. Sous les pas, les trottoirs ruisselants, les câbles du téléphone qui véhiculent des voix et des tonalités...




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