à venir


Vendredi soir. Seuil du week-end. Temps de se réjouir de petits plaisirs à venir. Y penser. Se livrer à un essayage un peu ridicule devant la glace. Demain, on voyagera un peu, pour se remplir la tête d'images, d'impressions. On découvrira de nouveaux lieux. Et le soir, on mangera peut-être quelque chose de relevé et de roboratif. Et peut-être bien qu'ensuite, on jouira, dans un sous-sol, un recoin, une cabine, sur un canapé défoncé, dans un endroit bruyant, jamais éclairé — en tout cas un endroit que l'on ne voit jamais éclairé; un lieu où tout vibre, un lieu où chacun ou presque jouit fatalement, tôt ou tard. Un lieu qui au fond n'existe que pour ça. Enfin, on partira se brûler quelques neurones qui auront été, peut-être, brièvement enchantés. Demain.

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