Détergents & cochonneries


Comme après chaque effort physique un peu intense, j'ai une poussée d'hormones. Me voilà tourmenté de la culotte tout l'après-midi. Si je pouvais, je prendrais le premier avion pour Barcelone pour un bon rodéo, mais voilà : je suis ici. Alors je déploie mon filet à papillons sur GR. Hop! Voilà une récréation d'assurée pour demain après-midi. Et une autre, assez prometteuse, mais pour mercredi prochain. On verra. J'envoie un message au petit Markus de Zurich, qui me fait craquer, mais qui est "plutôt" passif (traduisons : totalement - d'ailleurs les photos l'attestent...) Tout le travail sera donc pour moi si nous concluons. Il nous invite à manger samedi soir avec P*, avant de sortir. Bien, bien. Pour faire bonne mesure, j'envoie encore un sms à B*, que j'imagine assez bien dans mon salon ce soir. Ce rat me renvoie une balle molle humoristique. Pour me calmer et pouvoir passer à autre chose sereinement, je mire deux ou trois saletés bien salées sur aebn. Voilà, c'est fait. Reste à changer le lit, étendre la lessive et faire les courses. Ah oui, et rincer les étuis péniens qui marinent toujours dans leur sacoche depuis mon retour de Catalogne (le semi transparent contenait encore quelque liqueur. Même savonné, il continue de dégager une forte odeur d'amoniaque! Je suis vraiment un sale goret.)
Je vais à la Coopé. Il n'est pas 18 heures. Souffle un vent humide qui amène déjà la nuit. C'est l'heure d'hiver, avec les phares des voitures et cette impression que les journées ne sont que des intermèdes entre deux plages obscures. Autant s'y faire. Bref! J'entre dans le magasin. Je prends des poires, une laitue romaine, du vin, des trucs surgelés (et deux tartelettes, puisque B* se décide finalement pour ce soir). Me voici au rayon détergents. Evidemment, les pastilles sans phosphates pour lave-vaisselle sont les plus chères. Les chiens! Je me venge en dénichant le dernier baril de lessive à moitié prix - probablement bourré d'enzymes issues du génie génétique... Ceci compensera cela. Je ressors, il pleut. Les pneus des bagnoles déchirent la route luisante. Je remonte sous l'averse avec mes cabas ventrus. Quand j'arrive chez moi, le paquet de lessive et détrempé. Je l'essuie vite avec le torchon de la cuisine : on n'est jamais trop prudent...


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