Les gens sont propres sur eux


Samedi soir, dans des circonstances qui paraîtraient singulières au Café de l'Union à Vucherens, mais qui sont tout à fait ordinaires au Rage à Schlieren, un type m'a successivement mis sous le nez ses chaussettes, puis ses baskets. Me comprendra bien qui, comme moi, sent ses bas instincts se réveiller au contact des odeurs corporelles d'autrui. Eh bien: ça ne sentait strictement rien. Même un coup de langue contre la semelle intérieure de ses Puma noires n'a apporté aucun enrichissement gustatif à cette pauvre expérience olfactive. Tant pis... Quelques heures plus tard, soit dimanche matin, je quitte le Laby en compagnie d'un garçon à qui je peine à donner un âge; avec, derrière la tête, des tonnes d'intentions libidineuses l'impliquant. En particulier, celle de fourrer rapidement mon groin dans ses godasses. Mais comme on est à Zurich, les chaussures restent sur le palier, vous pensez bien... Lorsque dans sa chambre, commence un long épluchage et que je lui vire enfin ses jeans, je me saisis fermement de son pied gauche et le présente à ma face. Rien. Pas même une toute petite odeur fugace ou secrète.
L'hygiène fait des ravages...

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