Encore
Vendredi - Zurich. On attend le tram en grelottant. L'odeur de renfermé dans l'appartement d'Ig. On décide de manger dans le quartier. Resto indien chérot. Une partie de dominos avant de dormir. Samedi, le ciel reste aussi désespérant. On prend un café au Gréco, on ramène les journaux. Je lis près de la fenêtre. Les radiateurs sont chauds. Ce temps frisquet donne envie de se terrer chez soi. Le soir, on tente une incursion au Niederdorf. Nous trouvons la ville livrée en pâture aux amateurs de foot. Mais comme la Nati vient de perdre, l'humeur n'est guère à la liesse. De Central, haut d'une grande roue aperçu vers Bellevue - la "fan zone", probablement. Pizza dans un restaurant sans charme, sous l'incontournable écran géant (Portugal-Turquie) qui ne semble passionner personne. Sur le chemin du retour, innombrables sirènes des services d'urgences.
Vers minuit, encore quelques fans portugais enroués dans le bus pour Altstetten. Vers la station Shell, il faut tourner derrière le Fame. Le Labitzke bouclé pour d'obscures querelles de voisinage liées au bruit, la Shaft s'est enterrée là dans une grotte absurde, tapissée de lumignons et de peintures façon caverne de pirates. Dès l'entrée dans ce qui ressemble à une boîte de station de ski des années 80, on pressent l'inadéquation de ce trop vaste espace ou chacun cherche ses marques sans vraiment les trouver. Avant 3 heures, nous passons à pied le Duttweiler Brücke et cherchons asile du côté de la Pfingstweidstrasse où opère le décidément génial Mental X. Les heures passent. L'espace se dépeuple. Je me rapproche d'un grand blond en chemise blanche. Nous allons faire un tour derrière les rideaux.
Comme tout converge vers la maison ce week-end, nous rentrons à quatre boire le thé. Ensuite les choses s'organisent d'elles-mêmes entre le salon pour les uns et la chambre à coucher pour les autres (le maniement du canapé convertible Ikea est facile à comprendre.) J'ai des yeux au bout de chaque doigt, toujours avides de d'observer de nouveaux territoires.
Vers minuit, encore quelques fans portugais enroués dans le bus pour Altstetten. Vers la station Shell, il faut tourner derrière le Fame. Le Labitzke bouclé pour d'obscures querelles de voisinage liées au bruit, la Shaft s'est enterrée là dans une grotte absurde, tapissée de lumignons et de peintures façon caverne de pirates. Dès l'entrée dans ce qui ressemble à une boîte de station de ski des années 80, on pressent l'inadéquation de ce trop vaste espace ou chacun cherche ses marques sans vraiment les trouver. Avant 3 heures, nous passons à pied le Duttweiler Brücke et cherchons asile du côté de la Pfingstweidstrasse où opère le décidément génial Mental X. Les heures passent. L'espace se dépeuple. Je me rapproche d'un grand blond en chemise blanche. Nous allons faire un tour derrière les rideaux.
Comme tout converge vers la maison ce week-end, nous rentrons à quatre boire le thé. Ensuite les choses s'organisent d'elles-mêmes entre le salon pour les uns et la chambre à coucher pour les autres (le maniement du canapé convertible Ikea est facile à comprendre.) J'ai des yeux au bout de chaque doigt, toujours avides de d'observer de nouveaux territoires.